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Demain, le zoom est… sur moi

Ah, qu’est-ce qu’on ferait, en tant qu’auteur auto-édité et auto-publié, s’il n’y avait pas Facebook et ses groupes spécialisés? Je vous le demande! À moins d’être né avec une cuillère dorée dans sa bouche, d’avoir hérité de Mamie, Tata Yoyo, Pierre Bergé, ou de gagner une fortune en tant que cadre sup’ d’une grosse entreprise cotée au CAC40, on n’a pas le budget de faire une campagne Amazon Ads ou Facebook Ads sur le long terme. Croyez-moi, j’ai essayé, ça m’a coûté des sous, mais pas rapporté ni ventes ni notoriété planétaire.

Alors, les groupes sur Facebook… franchement, j’adore. Non seulement, sur certains, on a le droit de faire un peu de promo (aux frais de la princesse, en plus), droit dont je m’efforce de ne pas abuser, mais ce sont souvent des endroits où se retrouvent des gens très, très sympas. Forcément – les antipathiques, comme on sait, ça ne lit pas. Surtout pas des romans M/M. Certain•e•s membres de ces groupes vous aideront à retrouver ce roman dont vous avez juste retenu les mots-clés “frère / banlieue / bonbons à la fraise”; mieux, ils vous donneront titre, auteur, éditeur, date de sortie et nombre de pages. Avec le sourire, en plus. D’autres membres vous recommanderont un livre que vous n’auriez même pas feuilleté et qui deviendra votre méga-coup de cœur de l’année. Et d’autres… organiseront des jeux, des concours, des débats, des votes, dans la joie et la bonne humeur.

Un de ces groupes où je suis inscrit, pour mon plus grand bonheur, est celui des “Passionnés de littérature M/M”. Maintenant, attention, retournement de situation tout à fait surprenant – si je vous en parle, de ce groupe précisément, ce n’est pas anodin (**l’audience retient son souffle**). Non, c’est que demain, il y aura un événement spécial, dans ce groupe (**tout le monde fait: “Oh!”).

En effet, tous les samedis, c’est journée “Zoom sur”. Viennent y parler des auteur•e•s, traducteurs•trices, correcteur•trices, éditeurs•trices, etc. Et demain, c’est mon tour (ah, quand le boucle se boucle, tout le monde est content, hein? Le suspense devint insoutenable, je parie…).

En revanche, je ne viens pas en tant qu’auteur, mais en tant que graphiste.

N’empêche, venez me voir, lire mes posts, me poser vos questions, etc. Il y aura peut-être même un truc à gagner, qui sait?

Donc, n’oubliez pas: demain, 10 février 2024, à partir de 6h du matin (non, là, je déconne!), rendez-vous sur:

https://www.facebook.com/groups/lespmm

Et si vous n’êtes pas encore inscrit•e•s, qu’attendez-vous?

mon nouveau roman — sortie imminente!

Ça y est — mon nouveau roman est bientôt disponible. Je viens d’en terminer la version française, il a été relu et corrigé, et même la mise en page est finie. Je suis aux anges!

La date de sortie sur Amazon et Kobo est fixée au 20 janvier 2024. Ce roman sera le premier tome d’une série paranormale (avec une histoire d’amour, of course) qui porte le titre Les aventures extraordinaires.

Et ce premier tome, c’est Simon Dale et l’hippopotame rose.

Voici sans attendre le résumé:

Après avoir obtenu son master en sciences politiques, le jeune Britannique Simon Dale s’installe à Paris, la ville natale de sa mère, pour y chercher un emploi. De façon inattendue, il se fait embaucher par une agence internationale dont il n’a jamais entendu parler avant : l’UNBUA (United Nations Bureau of Uncommon Affairs) ou, en français, le Bureau des affaires extraordinaires des Nations Unies.

Son nouveau patron, le sous-secrétaire Rodélio de Montferrat, s’avère beau comme un diable. De toute évidence, il est aussi casse-cou qu’étrange. Une heure seulement après son entretien d’embauche, voilà Simon embarqué dans un avion à destination de Louxor à côté de cet homme. À ce qu’il paraît, le président égyptien a été attaqué, et l’UNBUA est dépêché sur place pour enquêter.

Simon est loin de se douter de ce qui l’attend. Même dans les rêves les plus fous, il n’aurait pas pu le deviner, d’ailleurs. Le mot « bizarre » semble faible pour décrire les créatures qu’il va rencontrer, les aventures qu’il va vivre et les situations dangereuses auxquelles il devra faire face.

Peut-être que le terme « affaires extraordinaires » aurait dû lui mettre la puce à l’oreille…

Je vous promets bien des retournements de situation et des aventures, avec des passages de suspense et beaucoup d’humour, qui vous feront souhaiter que le tome 2 suive au plus vite (pas d’inquiétudes, j’ai d’ores et déjà commencé l’écriture de cette suite).

En attendant, vous pouvez pré-commander ce tome 1 sur Amazon, Kobo et à la Fnac

Dirk et le Premier ministre… un avant-goût

Dirk Bormann se trouve toujours en Suède, tout seul dans la maison de sa tante Karin et de son nouveau mari Sven, sur une île isolée à trois heures de Stockholm…

Quand je me suis réveillé, je me suis immédiatement rappelé quel jour on était aujourd’hui. Mon cerveau fonctionne de manière mystérieuse, vous savez. J’oublie souvent des noms ou des mots en un clin d’œil, je les confonds. Mais les dates et les événements ? Ça, je m’en souviens sans faute.

Alors oui, je savais qu’aujourd’hui était un jour spécial pour moi. Ça ne devrait pas être le cas, mais ça l’était. Je savais aussi que ce ne serait pas une journée de bonheur, mais une journée de merde. Pour des raisons. Ne me posez pas de questions.

Je me suis extrait du lit, déjà grincheux, j’ai pissé, j’ai jeté des vêtements au hasard sur mon corps nu, et je me suis traîné dans la cuisine pour préparer un bon gros litre de café. Il me le fallait fort, et il me le fallait aussi noir que mon humeur.

La météo était géniale. Du soleil, des températures douces, une légère brise d’été. Les oiseaux chantaient, ce qui était la seule chose à couper le silence assourdissant de l’île.

Ach, Stinksö. Quelle barbe. En allemand, nous dirions que c’est un endroit, « wo Fuchs und Hase sich gute Nacht sagen ». Où le renard et le lapin se disent bonne nuit. En français, nous l’appellerions « le trou du cul du monde ». Plutôt explicite, non ? Je suis sûr que les Suédois ont un mot encore plus court et plus simple. Ils disent « Stinksö ».

Oui, exactement. C’est le nom de mon île maudite.

Je vous en prie.

À onze heures du matin, je prenais mon énième tasse, assis sur la terrasse, regardant d’un air maussade le bosquet devant moi, pensant, Mon Dieu, nature, nature, nature… comment tant de nature est-elle arrivée ici ? Genre, des tonnes, et partout aussi ; nature verte et pleine de sève et débordant de vie. Pouah.

C’est là que la ligne fixe a sonné. Nous n’avons pas de Wi-Fi ici, mais une ligne fixe en état de marche. Allez comprendre pourquoi.

Tasse à la main, je me suis précipité à l’intérieur car allô, les vivants me contactent.

La personne au bout du fil s’est avérée être ma tante Karin.

« Bonjour, chéri », a-t-elle lancé.

« Salut, Tatie. »

De son côté, quelqu’un a crié un avertissement dans une langue qui ressemblait étonnamment à du… grec ? Qu’est-ce que c’était que ça ? Ma tante était censée voguer sur la mer Baltique ! Avant que je puisse demander ce qui se passait, elle a dit chaleureusement : « Je suppose que j’ai pas besoin de te demander comment tu vas. Alors, je vais plutôt demander : comment tu t’en sors ? »

« Je vais bien, Tatie. »

« Hmph. »

« Je te jure. Je comprends même pas pourquoi tu me poses la question. »

« Arrête. Nous savons tous les deux quel jour nous sommes aujourd’hui, et nous savons tous les deux à quel point t’es toujours abattu. »

« Je suis pas abattu, Tatie ! »

« Me raconte pas de salades ! » Son ton était vif. Tante Karin ne fait pas dans la patience.

Nous sommes restés silencieux un moment. Un pivert a toc-toc-toqué sur un arbre derrière la maison. Puis, ma tante a murmuré doucement : « Ah, ce que j’aimerais être avec toi, mon chéri. »

« Tu ferais quoi ? Me tenir la main ? Me tapoter la tête ? »

Elle a gloussé. « Comme si ça avait déjà changé quelque chose. Non, nous pourrions discuter. »

« Nous sommes en train de discuter, là. »

« Face à face, petit idiot. »

Je me suis lové dans ma chaise en bois en me grattant la tête. « Crois-le ou pas, il y a rien à discuter. » Je l’ai entendue à nouveau faire « Mmph ! », alors j’ai ajouté : « Rien dont je ne voudrais discuter. »

« Ça fait cinq ans jour pour jour ! Je pense que tu devrais commencer à exprimer tes émotions. »

« Il y en a pas. »

« Connerie. C’était ta mère, pour l’amour de Dieu. »

« Sur le papier. »

Tante Karin a soupiré. « Pour quelqu’un qui prétend pas être affecté, t’as l’air assez énervé, chéri. »

Sa voix était si tendre que j’ai finalement cédé. « D’accord. Je suis peut-être un peu pensif aujourd’hui. Exactement pour les raisons que tu suggères. Le fait que je sois coincé dans ce dernier avant-poste nordique de la civilisation m’aide pas. Pas plus que la perspective de rien avoir à faire de la journée. »

« Pourquoi t’as pas pris le ferry pour Stockholm, ce matin, mon chéri ? »

« Je me suis réveillé trop tard. »

« Tu pourrais toujours prendre celui de midi. »

J’ai soupiré. « Je sais que ça a l’air fou, mais je préfère éviter la foule, aujourd’hui. » Je ne lui ai pas dit que je n’avais pas quitté Stinksö depuis une semaine car elle se serait inutilement inquiétée. « Je pense que je vais faire une promenade, plus tard. Ou peut-être allez voir Gunnar. J’en suis pas sûr. Tu sais à quel point il est bavard. Je vais probablement rester ici et parler à un écureuil. »

Tante Karin a gloussé. Puis, elle a dit : « Pourquoi tu descends pas au hangar à bateaux ? Je suis sûr que t’y as même pas encore été faire un tour. Tu pourrais, je ne sais pas, aller nager. »

J’ai grommelé : « J’ai toujours su que t’étais folle, Tatie. Mais là, tu donnes un sens nouveau au mot ‘folie’. La flotte est à 15°C tout au plus ! Si tu veux me tuer, sache que je lègue mon argent à des organisations d’aide aux homos. T’auras pas un centime. »

Elle a ri de bon cœur. « Espèce de garçon stupide. Comme si je voulais ton argent. Okay, va pas nager. Fais autre chose. Il y a un bateau à rames, par exemple. »

J’ai entendu Oncle Sven dire quelque chose, que Tante Karin a immédiatement relayé. « On me dit qu’il y a aussi des kayaks. T’as pas adoré faire du kayak en Grèce, l’année dernière ? »

« Si, mais principalement parce que j’ai eu une courte aventure avec ce type au centre de sports nautiques. Stavros, c’est ça ? »

« Le jeune grand et beau avec le piercing à la lèvre ? Il s’appelait pas Yiorgos ? »

« Mais non, ça, c’était le serveur du café de la plage. Celui avec la pieuvre tatouée sur son bras. »

« Alors, c’était Christos. »

« Ou Dimitrios. »

« Athanasios ? »

« Peut-être Thermos. Peu importe. » J’ai soupiré. Elle est presque aussi mauvaise pour les noms que moi.

« Mais le kayak est une bonne idée », Tante Karin a insisté. « Je suis sûre que tu aimerais ça. Les petites îles autour de Stinksö sont si belles, si sauvages et naturelles… »

J’ai fait un bruit incrédule parce que davantage de nature ?

« … et elles sont faciles d’accès. Tu pourrais passer la journée sur une belle plage et penser à autre chose que… »

Je l’ai coupée : « D’accord, d’accord. Je vais y réfléchir. »

Nous avons discuté un peu plus, et j’ai appris que je n’avais pas halluciné. Tante Karin et Oncle Sven n’étaient en effet pas quelque part entre le Kattegat et Saint-Pétersbourg, comme je le croyais naïvement, mais en Grèce. Dans la maison de ma tante, où j’ai séjourné l’été dernier et où j’ai réussi à baiser le grand et beau Stavros à la lèvre percée, ou quel que soit son nom. Et Yiorgos avec le tatouage de pieuvre. Parmi d’innombrables autres.

« J’ai dit à Sven que j’avais besoin de soleil et de chaleur », a déclaré Tante Karin en guise d’explication. « Je voulais aussi descendre de ce bateau. »

« C’est un yacht, pour l’amour de Dieu », Oncle Sven a protesté en anglais. Il a dû comprendre le mot allemand « Boot », ce qui m’a fait supposer que le mot suédois était similaire. Oui, ma tante et moi parlons en allemand. Parce que nous sommes allemands.

Tatie a dit d’un ton apaisant : « Bien sûr, mon petit sucre d’orge. Un yacht. »

J’ai ri. Tante Karin… Elle est vraiment unique en son genre. Connaissez-vous beaucoup de gens qui aiment les croisières mais détestent être sur un bateau ? Ou sur un yacht, en l’occurrence ?

Quand on a raccroché, je me sentais mieux. Sur un coup de tête, j’ai décidé de suivre la suggestion de Tante Karin. Le kayak, vous savez. Qu’est-ce que j’avais à perdre ?

Ce passage est extrait de mon nouveau roman Comment attirer un Premier ministre dans son lit, le troisième et dernier tome de la trilogie de comédies romantiques Les Cœurs légers. Il sortira le 30 juillet prochain sur Amazon, la Fnac et Kobo et peut d’ores et déjà être précommandé au prix spécial lancement de seulement 3,90 € (ebook). Le format broché sera disponible un peu avant le 30 juillet, lui aussi au prix spécial lancement de 9,90 €.

Soldes de Pâques

Le printemps est enfin arrivé (du moins, à Paris), alors je me suis dit qu’il était temps de lancer des SOLDES DE PÂQUES !

Tous mes romans en français sont maintenant disponibles sur Amazon pour seulement 2,90 € (format Kindle) / 10,90 € (livre de poche), et ce jusqu’à Pâques !

Alors qu’est-ce que vous en dites ? Pourquoi ne pas se précipiter sur Amazon et en profiter pour s’en acheter un exemplaire, à lire ou à offrir ?

Voici la liste des liens :

“Le cercueil farci”

“Jusqu’à ce que la mort nous sépare”

“Putain ordinaire”

“Comment attirer un millionnaire dans son lit”

“Comment attire une rockstar dans son lit”

Le n°2 de la trilogie “Les Cœurs légers” est sorti!

Le deuxième tome de la trilogie Les Cœurs légers a été publié lundi dernier, 31 janvier. Il raconte comment Karim, que vous avez déjà brièvement vu dans le tome n°1, Comment attirer un millionnaire dans son lit, rencontre une rock star et l’attire dans son lit…

Voici le résumé:

Mec gentil rencontre rockstar torturée – quelles sont les chances qu’ils finissent ensemble ? À peu près zéro, n’est-ce pas ? Mais parfois, un cœur et un esprit ouverts peuvent faire des miracles.

Karim a aidé Trevor et Chao à mettre leur histoire d’amour sur la bonne voie. Il a même déménagé à Paris quand ils l’ont suggéré. Maintenant, il se retrouve sans boulot et tout seul dans la grande ville parce que Trevor et Chao partent poursuivre une quête importante et Dirk rejoint sa tante Karin en Suède.

La seule lueur d’espoir pour Karim est une mission inattendue : jouer le chauffeur pour une rockstar célèbre. Ceci dit – « célèbre »… Karim n’écoute que des chansons des années 80, du coup, il n’a aucune idée de qui est ce type. Et honnêtement ? On ne peut pas dire que le courant passe. L’homme, qui se fait appeler Angel Dust, s’avère maussade, renfermé, hautain, carrément hostile. Il est également… incroyablement beau. Pour Karim, l’homme de ses rêves.

Bah. Cette rencontre ne donnera jamais rien. Un chauffeur et son illustre client, tous deux venus d’univers différents, avec des caractères que tout oppose… Et pourtant, atterrir dans le lit d’une rockstar n’est peut-être pas la chose la plus difficile au monde (demandez à n’importe quelle groupie). Se faire une place dans sa tête et son cœur, en revanche ? Quelqu’un a dit impossible ?

Ceci est la deuxième romance d’été de la série Les Cœurs légers.

Vous pouvez trouver le livre sur

Amazon | e-book & broché

Kobo | e-book

Fnac | e-book

4 poems for free | 4 poèmes gratuits

The new issue of L’Autre Rive (the literary review of the Club Littéraire du Marais), of which I have to honor to be the editor in chief and graphic designer, features four of my poems, three of which are published for the first time.

Check them out here:

https://pdf.lautre-rive-la-revue.fr/Autrerive_No-3.html#p=59

Dans le dernier numéro de L’Autre Rive (la revue littéraire du Club Littéraire du Marais), dont j’ai l’honneur d’être le rédacteur en chef et le graphiste, se trouvent quatre de mes poèmes en anglais avec leur traduction inédite.

Pour les découvrir, c’est par ici:

https://pdf.lautre-rive-la-revue.fr/Autrerive_No-3.html#p=59

Rant | Diatribe | Schimpftirade

Attention, rant ahead.

There’s a new phenomenon out there. No, not the pandemic—nothing new about that, and truth be told, I guess we’re all quite fed up with hearing about it (and living with it), but well, we have no choice… No, I’m talking about the New Rudeness, which one could also dub “The art of snubbing emails”.

I mean, what is wrong with people? I’m not even speaking of private emails; I don’t consider them of so high a priority that they need to be answered in the blink of an eye, neither by me nor by my contacts. I’m speaking of business emails. That’s a domain where I thought everyone was acting and reacting like me. When I get an email in my job, I try to reply within the half hour, or when exceedingly busy within the day. I mean, hel-lo? Job – that activity we may like or not, but which fills our bank account?

But lately, I realized I was being very naïve. In fact, I sent out emails for several side activities. For instance, over at my French review site, I have a page dedicated to announcements of all sorts, namely for impending book releases. So, I turned to the major French publishing houses specialised in gay books and asked them if they wanted to see their releases to be featured on that page. For free, I’d like to add. All I asked for was that they send me the necessary elements (nothing fancy, just the blurb, the cover, the release date, purchase links, etc.). I think I contacted twenty publishers—and only two of them deigned to answer. 

All I got from the others was—deathly silence.

The same was true when I reached out to some newspapers and journalists regarding my latest release. And the same was also true when I contacted several authors nudging them to send in submissions for the impending first issue of the new literary quarterly I’m working for in my spare time. Many never replied. Note that those were authors with whom I already exchanged when they had a new book coming out and were asking for a review on my website.

On the positive side, one did reply. Brace yourself: Mister Felice Picano. Yes, he of The Lure, Looking Glass Lives, and the outstanding Like People in History, to name but a few of his novels. The subject is of no importance (well, no, it is: I boldly asked him if he would consider maybe wanting to be willing to read my latest book Ordinary Whore—yes, it might have been a somewhat convoluted email); the main thing is, he took the time to read my email and to send a very nice, encouraging reply.

So, people are rude? I guess I should have known. Mister Picano isn’t? That’s a reassuring thing to know. Humanity’s not all lost, then.

Rant over.

Attention, diatribe.

Il y a un nouveau phénomène. Non, pas la pandémie – rien de nouveau de ce côté-là, et à vrai dire, je suppose que nous en avons tous marre d’en entendre parler (et de vivre avec), mais bon, nous n’avons pas le choix… Non, je parle de la Nouvelle Impolitesse, que l’on pourrait aussi baptiser « L’art de snober les e-mails ».

Mais qu’est-ce qu’ils ont, les gens ? Qu’est-ce qui ne va pas ? Je ne parle même pas d’e-mails privés ; moi-même, je ne les considère pas prioritaires et ne m’attends pas à une réponse en un clin d’œil, ni de ma part ni de la part de mes contacts. Je parle des e-mails professionnels. C’est un domaine où je pensais que tout le monde agissait et réagissait comme moi. Lorsque je reçois un e-mail au bureau, j’essaie de répondre dans la demi-heure ou, lorsque je suis très occupé, dans la journée. Parce que allô ? Boulot – cette activité, que l’on aime ou pas, qui remplit notre compte bancaire ?

Mais dernièrement, j’ai réalisé que j’étais très naïf. En fait, j’ai envoyé un tas de mails pour mes activités parallèles. Par exemple, sur mon site de critiques en français, j’ai une page dédiée aux annonces de toutes sortes, et notamment aux sorties imminentes de livres. Donc, je me suis tourné vers les grandes maisons d’édition françaises spécialisées dans les livres gay, et je leur ai demandé si elles voulaient voir leurs nouveautés paraître sur cette page. Gratuitement, en plus. Tout ce que j’ai demandé, c’est qu’ils m’envoient les éléments nécessaires (rien de loufoque non plus, juste le résumé, la couverture, la date de sortie, les liens d’achat, etc.). Je pense que j’ai contacté vingt éditeurs – et seuls deux d’entre eux ont daigné répondre. 

Tout ce que j’ai obtenu des autres était – un silence de mort.

La même chose est arrivée lorsque j’ai contacté certains journaux et journalistes au sujet de mon dernier livre. Et il en va de même lorsque j’ai contacté plusieurs auteurs pour les inciter à envoyer des soumissions pour le premier numéro du nouveau trimestriel littéraire pour lequel je travaille pendant mon temps libre. Beaucoup n’ont jamais répondu. Notez que c’étaient des auteurs avec lesquels j’ai déjà échangé lorsqu’ils ont sorti un nouveau livre et qu’ils sollicitaient une critique sur mon site.

Pour parler aussi de choses positives, un contact m’a répondu. Tenez-vous bien : Monsieur Felice Picano. Oui, l’auteur de The Lure, Looking Glass Lives, et de l’incroyable Like People in History (Nous étions l’histoire en marche), pour ne citer que quelques-uns de ses romans. Le sujet n’a pas d’importance (enfin, si : je lui ai demandé hardiment s’il pouvait peut-être envisager de vouloir, sur un malentendu, lire mon dernier livre Ordinary Whore [Putain ordinaire] – oui, j’ai peut-être employé des tournures un peu alambiquées dans ce mail) ; l’essentiel est qu’il a pris le temps de lire mon e-mail et de m’envoyer une réponse très gentille et encourageante.

Alors, les gens sont impolis ? J’imagine que j’aurais dû le savoir. Monsieur Picano ne l’est pas ? Voilà une chose rassurante et bonne à savoir. L’humanité n’est donc pas entièrement perdue.

Fin de diatribe.

Achtung, Schimpftirade.

Ein neues Phänomen geht um. Nein, nicht die Pandemie – in der Hinsicht gibt’s nichts Neues unterm Himmel, und um ehrlich zu sein, ich denke, das Thema hängt uns schon zum Hals raus, aber wir haben keine Wahl… Nein, ich meine die Neue Unhöflichkeit, die man auch als “Die Kunst, E-Mails zu ignorieren” bezeichnen könnte.

Was ist bitte los mit den Leuten? Ich meine nicht einmal private E-Mails. Die halte ich selber nicht für so wichtig, dass sie im Handumdrehen beantwortet werden müssen, weder von mir noch von meinen GesprächspartnerInnen. Ich meine Geschäftsmails. Unsere Jobs sind so ein Bereich, von dem ich dachte, jeder würde so agieren und reagieren wie ich. Wenn ich im Büro eine E-Mail erhalte, versuche ich, innerhalb einer halben Stunde zu antworten, oder wenn ich zu beschäftigt bin, noch am gleichen Tag. Ich meine, hallo? Job –diese Aktivität, die, ob wir sie mögen oder nicht, unser Bankkonto auffüllt?

Aber in letzter Zeit wurde mir klar, dass ich anscheinend sehr naiv bin. Im Zusammenhang mit verschiedenen Nebenaktivitäten habe ich mehrere E-Mails verschickt. Zum Beispiel habe ich auf meiner französischen Rezensions-Website eine Seite, die Ankündigungen aller Art gewidmet ist, vor allem bevorstehenden Buchveröffentlichungen. Also wandte ich mich an die großen französischen Verlage, die auf Schwulenbücher spezialisiert sind, und fragte an, ob sie daran interessiert wären, ihre Neuerscheinungen auf dieser Seite zu veröffentlichen. Kostenlos, möchte ich hinzufügen. Ich bat nur darum, dass sie mir die dazu notwendigen Elemente schicken (nichts Besonderes, bloß den Klappentext, das Cover, das Veröffentlichungsdatum, Kauflinks usw.). Ich glaube, ich habe zwanzig Verlage kontaktiert – und nur zwei von ihnen haben sich dazu herabgelassen, mir zu antworten. 

Alles, was ich von den anderen bekam, war – Schweigen.

Das Gleiche passierte, als ich mich bezüglich meiner neuesten Veröffentlichung an einige Zeitungen und Journalisten wandte. Oder als ich Autoren kontaktierte, um sie zu bitten, Beiträge für die bevorstehende erste Ausgabe des neuen Literaturmagazins einzusenden, für das ich in meiner Freizeit arbeite. Viele haben nie geantwortet. Ich möchte unterstreichen, dass es sich um Autoren handelt, mit denen ich bereits einen regen Mailverkehr hatte, als es um ihr neues Buch ging und sie um eine Rezension auf meiner Website baten.

Positiv zu vermerken ist, dass jemand dann doch geantwortet hat. Stellt euch vor: Herr Felice Picano. Ja, der Autor von The Lure, Looking Glass Lives und dem hervorragenden Like People in History, um nur einige seiner Romane zu nennen. Der Betreff spielt hier keine Rolle (naja, doch: Ich fragte ihn kühn, ob er in Betracht ziehen könnte, vielleicht bereit sein zu wollen, mein letztes Buch Ordinary Whore [Eine ganz normale Hure] zu lesen – ja, es könnte sein, dass meine Mail etwas verschnörkelt ausfiel); was hier wichtig ist: er hat sich die Zeit genommen, meine E-Mail zu lesen und eine sehr nette, ermutigende Antwort zu senden.

Die Leute sind also unhöflich? Ich denke, das hätte ich wissen sollen. Herr Picano ist es nicht? Beruhigend. Die Menschheit ist also nicht ganz den Bach hinunter.

Ende der Schimpftirade.

Patreon… and you | Patreon… et vous | Patreon… und Ihr

EN | I finally decided to create my Patreon account. For those who do not know this site, Patreon is today for artists what Gaius Maecenas – whose name has become synonymous with an arts patron – was in ancient Rome for Virgil and Horace: a facilitator, or in other words, a means for any artist to be able to dedicate more (ideally: all) of their time to their passion. For me, this passion means writing as well as reading and reviewing books on livresgay.fr (in French) and on Rainbow Book Reviews (in English ). This double-passion is of course time-consuming; but when you love doing something, you don’t count the hours. Yet, in order to be able to devote even more time to it, I would be very grateful if you could support me. More resources would mean more free time, more freedom, more reviews… and above all, more novels.

Patreon is very simple: if you want to support me, just

  • click on the link in the header (Become a Patron!)
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Then, you register as a contributor, you choose your monthly contribution, and voilà. You will then benefit from certain advantages, newsletters, additional information, exclusives, etc. I explain everything in this public article (in English, French and German): The Why and the What | Le pourquoi et le quoi | Das Warum und das Was

Thanks in advance!


FR | J’ai enfin décidé de m’inscrire sur Patreon. Pour ceux qui ne connaissent pas ce site, Patreon est aujourd’hui aux artistes ce que Caius Mæcenas – mieux connu sous son nom francisé Mécène – était dans l’Antiquité à Virgile, Properce et Horace: un facilitateur, autrement dit, un moyen pour les artistes de pouvoir dédier plus (idéalement: tout) leur temps à leur passion. Pour moi, cette passion, c’est avant tout l’écriture ainsi que la lecture et la rédaction des fiches de lecture que vous êtes de plus en plus nombreux à apprécier sur livresgay.fr (en français) ainsi que sur Rainbow Book Reviews (en anglais). Ces deux passions, bien sûr, sont chronophages; mais quand on aime, on ne compte pas les heures. En revanche, pour pouvoir y consacrer encore plus de temps, je serais très reconnaissant si vous pouviez m’apporter votre soutien. Plus de moyens, ça voudra dire plus de temps libre, plus de liberté, plus d’articles… et surtout, plus de romans.

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Merci d’avance!


DE | Ich habe mich endlich dazu aufgerafft, ein Patreon-Account zu eröffnen. Für diejenigen, die diese Website nicht kennen: Patreon ist heutzutage für Künstler das, was Gaius Maecenas – sein Name wurde eingedeutscht als Mäzen zum Gattungsbegriff – in der Antike für Virgil und Horaz war: ein Vermittler, mit anderen Worten, jemand, der Künstlern ermöglicht, ihrer Leidenschaft mehr Zeit zu widmen. Für mich ist diese Leidenschaft vor allem das Schreiben sowie das Lesen und Rezensieren; mehr und mehr Leser besuchen meinen französischen Literaturblog livresgay.fr oder lesen meine Kolumnen auf Rainbow Book Reviews (auf Englisch). Diese doppelte Leidenschaft ist natürlich zeitaufwändig; aber wenn man etwas gerne macht, ist man do nicht kleinlich. Dennoch wäre ich sehr dankbar, wenn Sie mich unterstützen könnten, damit ich noch mehr Zeit dafür habe. Mehr Ressourcen bedeuten mehr freie Zeit, mehr Freiheit, mehr Rezensionen… und vor allem: mehr Romane.

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